Vanessa Paradis c'est l'enfer !!!

 

 


Tu demandais hier, mon avis sur le bonheur. L'air de rien voilà que tu t'inquiètes ; la paix te ferait donc peur. Je l'attise cet amour. Les brindilles volètent. Tu n'y vois que du feu. C'est sa vie secrète. Pourtant... pourtant... pourtant...

 

CRITIQUES DE LA FILLE SUR LE PONT

 

" Le scénario et les dialogues sont signés Serge Frydman : un homme capable d'écrire un conte comme celui-là mérite tous les éloges, tellement c'est simple, drôle, évident et magique de la première à la dernière ligne. La mise en scène est de Patrice Leconte, inspirée, légère, aérienne, comme une ballade amoureuse. Et le couple !! Que Vanessa Paradis est belle quand elle gémit à chaque couteau qui frôle sa chair! Que Daniel Auteuil est sublime de désir caché quand il jette son regard noir et plante ses armes à l'aveugle, le long de la silhouette de la fille revenue à la vie en frôlant la mort! La fille sur le pont est un grand film, un humour acide et décapant, une sensualité à fleur de peau, entre les feux du music-hall, ceux de l'amour et les souks d'Istamboul. C'est un bonheur, un petit bijou qui brille de mille feux."   Michel Pascal, le Point, 2 Avril 1999

 

"Cet homme a osé tourner en France une comédie en noir et blanc à la manière de celles ou l'on voyait Cary Grant être houspillé par Katerine Hepburn. De la séduction brutale. Il pousse l'audace, jusqu'à imposer sur l'écran une actrice à croquer : Vanessa Paradis .Elle est propre , jolie, sexy, et la caméra de Leconte est toute entière à elle asservie. Face à ce papillon édénique, il dessine un Auteuil superbe auquel le noir et blanc sied à merveille. L'histoire? Une histoire d'amour sans baise .Qui commence par dix minutes de ravissement : une interview d'Adèle par sa voix de France Roche et filmée en gros plan très serré. Adèle c'est la scoumoune incarnée, le pas-de- chance, le destin taquin, le foirage intégral, mais aussi une beauté crispante et acidulée comme la voix distanciée qui débite la litanie des débâcles d'une jeune vie. or à Paris coule la Seine des sans-amour. Raison pour laquelle on y construit des ponts. La Seine est noire et la pluie fraîche, les lumières de la ville jouent sur les vaguelettes. Il suffit de sauter. Quelqu'un dit : "vous avez la tête d'une fille qui va faire une connerie." C'est Gabor. Il explique : à tant faire que de mourir, autant être utile aux autres; et aux artistes en particulier. Il est lanceur de couteaux. Adèle sera cible. Bref, ces deux êtres désastreux construisent ensemble une veine de tous les instants, sur scène ou à la roulette. Mais les sépare-t-on  que c'est un trèfle à quatre feuilles qu'on mutile. Rien ne va plus. Ca s'arrange au dernier plan. Ce n'est pas grand chose? Simplement du plaisir."  J P Dufreigne, L'Express, 1er Avril 1999

 

"Un haletant monologue de plus de six minutes qui rassure définitivement sur les talents de Vanessa Paradis." .... "Les soupirs et les poses alanguies de Vanessa Paradis répondent aux halètements de Daniel Auteuil qui darde ses lames sur son corps frémissant. Que la scène émeuve alors qu'elle pouvait prêter au ridicule en dit long sur la liberté d'un film qui s'autorise toutes les audaces."  P Rouyer, Positif, Mai 1999

 

" L'éternelle enfance de Paradis et l'admirable fatalité grave d'Auteuil se complètent ici dans un splendide rapport à l'attente, celle du destin. Leconte peut embrasser les anges. Il a tiré sans viser, avec le coeur, et s'est enfoncé profond dans le nôtre." J J Bernard, Première, Avril 1999

 

"Le couple Adèle-Gabor a fait son entrée dans la grande mythologie du cinéma français. "Vous avez l'air d'une fille qui va faire une connerie" prendra sa place aux côtés de "t'as de beaux yeux" ou d' "une gueule d'atmosphère". Viviane Nortier, La Dépêche du Midi, 31 Mars 1999