oh la la que d'émotion ! par ou commencer ...

déjà j'arrive sur place très tôt (pour une fois !) vers 13h30, Thomas et Hélène sont déjà présents, en plein soleil on se met de la crème solaire et on papote. 5 ou 6 personnes que je ne connais pas sont déjà la a patienter. 

finalement l'attente passera très vite, quelques ballades de temps en temps pour se dégourdir les jambes, aller jusqu'au kiosque pour acheter "Libe" et "France soir". Anne, Laure et Alex arrive bientôt, on papote d'avantage puisqu'ils ont vu Vanessa quelques jours avant au concert de Lille et qu'ils sont encore sous le charme ! Les filles décident alors de patienter a l'entrée du parking, je les rejoinds  un court instant plus tard mais finalement Vanessa n'arrivera que vers 18 h30 (si je me souviens bien).petite séquence sympa lorsque le livreur des repas nous file 2 bouteilles d'eau pour patienter .. les musiciens étaient déjà arrivés depuis pas mal de temps et répétaient. Petit a petit, les gens arrivent mais au final, a l'ouverture des grilles il n'y a pas grand monde. les parisiens ne sont pas presses de voir notre Vanessa .. en tout cas, lors de l'attente devant les grilles, notre groupe s'agrandissait très vite, les gens étaient attirés par nos discussions et par les photos (terribles !) de Anne, Marianne .... je retrouve mon Pierrot et je rencontre ENFIN Jean Yves, Noémie et pleins d'autres. les grilles s'ouvrent, on rentre avec grande difficulté puisque le vigil fait sa loi mais j'aperçois Alex et Pierre courir comme des fous pour arriver devant la scène. Mes "2 gardes du corps" me garderont une place devant la barrière. Mille merci !!!! On est tout a gauche et un peu déçue .. Laure est juste devant le micro et Anne et Thomas a nos cotes. Pour les autres, je ne sais pas, je ne les vois pas. On découvre alors la scène, trop grande, haute et loin de nous avec les cameras, 1 sur rail juste devant la scène et 2 autres juste derrière nous sur pied et ainsi que la chèvre (sur le bras allonge) qui va se ballader par le dessus ! (il y en aura 2 sur scène avec des cameramans qui se promènent) et puis il y a Claude Gassian pour les photos du livret (il était aussi présent a l'Olympia le samedi et dimanche) juste pour vous situer l'ensemble, les rideaux n'arrivent même pas jusqu'a nous, on se retrouve avec un grand vide devant nous .. on craint le pire ... le micro central est tres loin et le piano est juste devant nous .. enfin on verra bien ! Mais Vanessa occupe bien l'espace de la scène et je suis sure qu'elle viendra vers nous... on attend, l'attente sera je crois encore plus longue que celle de l'exterieur ;o) je découvre que la fille a cote de moi est la créatrice du site de Raphael (que je vous conseille !) , et hop on papote ! ce dernier arrive sur scène avec ses musiciens, comme d'habitude par très bavard et plutôt timide, le concert sera très bien. Dommage pas de "petite annonce" au programme. lors d'une chanson, on a allume nos briquets, il éclate de rire ;o) Céline (la webmaster) sera ravie de notre acceuil ... la, je ne vous explique même pas l'attente pour voir Vanessa ! Son assistant Philippe arrive, il me repère et vient nous dire bonjour, on lui explique qu'on aimerait bien une autre tenue mais bon, c pas lui qui décide .. Elle arrive donc vers 9h40, les fauteuils rouges des gradins ont disparu, les gens sont tous la et la salle est pleine, tant mieux .. je vous passe le concert que vous connaissez déjà. On fout tellement le bordel qu'elle nous capte Pierre, Alex, Thomas et moi, direct des la 1ere chanson, qu'elle chantera tres souvent vers nous avec de grands sourires, et petits signes de la main. Sur la chanson Zombie, Pierre avait bien révisé les paroles, elle l'a chantera avec lui droit dans les yeux avec a la fin un pouce levé en signe de "génial - bravo". enfin, je me défonce comme une folle, VAnessa aussi, le concert est filme il faut mettre le paquet (souriez vous êtes filme nous dira t elle). Ses musiciens sont extras, le pianiste est fou je le sais maintenant, Elton John n'a qu'a bien se tenir, il saute partout c dingue, Boris toujours aussi craquant me capte direct avec mon tee shirt anglais (j'avais oublie qu'il avait une guitare avec le drapeau aussi !), la discrétion des cuivres, l' énergie du batteur, la timidité de l'autre guitariste et la décontraction du bassiste font que sur scène c' est génial et dans la salle aussi. les gens dans les gradins ont eu beaucoup de mal a bouger mais au final, ils taperont du pied et danseront comme nous tous. Vanessa est extra, pleine d'émotion et d'énergie elle nous donnera un très beau concert a jamais grave dans nos coeurs et sur cd ! on lui chante "Flangrant delire" qu'elle continue a capella et puis aussi "Emilie Jolie" , elle éclate de rire avec ses musiciens et la, elle se met a genoux avec le micro comme si elle était toute petite (taille enfant) ! c'était très mignon. bon je vais peut être arreter  la ! a si une dernière chose, enfin 2 ! la venue de M sur scène, je ne l'avais pas vu arriver puisque Vanessa expliquait la prochaine chanson (Pourtant) et je voyais Pierre et Alex qui me criait quelque chose, mais je ne comprenait rien du tout ! pourtant j'en ai pris pleins les oreilles tout le concert Messieurs ;o)) je me retourne pour voir la salle, bon elle est contente mais pas hystérique, donc ce n'ai pas Johnny et la, j'aperçois des cheveux et j'en revenais pas, mon machistador préféré sur scène avec sa belle veste noire avec revers paillettes bleue, sa guitare bleue aussi, il jouera sur le titre, Vanessa au tambourin,  je suis hyper heureuse ! belle surprise pour elle et pour nous aussi bien sur ! et puis juste pour finir mon message, elle envoie a la fin des bisoux et je vous assure je sais qu'il y en a un qui est pour moi ... je pars vite après le concert, on m'attend . Désolé pour tous les fans, je vous adore et a très bientôt bisouxx .. il est 11h30 je dois rentrer (1 h de route) et je me leve tot le lendemain (j'étais debout depuis 4h30 du mat' !!) j'ai une telle énergie que je rentre sans fatigue mais le sommeil dans mon lit viendra vite me chercher, je m'endors en pensant a Vanessa et je sais que je vais faire de beaux rêves ...       VALOU

 

Karine & Christophe christophe.mre@9online.fr 

Nous venons de lire toutes vos impressions sur le concert d'hier soir au Zénith. Pour nous cela a été un peu plus particulier. Tout d'abord nous regrettons de ne pas avoir vu un seul de vous avec vos T SHIRT blancs, apparemment vous vous trouviez dans la fosse légèrement sur le coté gauche vu de derrière. Nous nous étions au dessus assis. Concernant le concert nous l'avons trouvé génial, c'est la première fois que nous revoyons Vanessa en concert depuis sa première tournée.
Ayant des entrées after show nous avons pu après le concert nous rendre à côté des loges. Nous pouvons vous affirmer que tous les musiciens y compris Mathieu était plus que ravi de ce concert, j'ai cru comprendre que c'était la soirée la plus réussie de la tournée surtout au niveau de l'ambiance.
Concernant Vanessa elle est restée dans sa loge, nous avons rencontré toute la famille y compris Lily Rose qui est petite nana magnifique ainsi que Johnny, était présent également Isabelle BOULAY. Nous revenons sur le fait que vraiment tout l'entourage était content de ce concert, n'ayant pas vu
les autres il est difficile de nous prononcer, mais c'était particulièrement réussi.
Nous avons quand même aperçu Vanessa à plusieurs reprises lorsque la porte de la loge s'ouvrait, elle avait l'air ravie et heureuse. Je dois dire que pour nous cette soirée a été merveilleuse et inoubliable. Encore félicitations à vous tous qui vous trouviez dans la fosse, vous avez
été formidable du début à la fin, en espérant vous voir sur la K7 vidéo.
Karine et Christophe

Presse :

France Soir (30 Mai 2001)

 

Libération (30 Mai 2001) :

    Le 30/05/2001
Par LUC LE VAILLANT
  
   
«Personne ne peut savoir si c'est pour toujours.»
ux doigts, une tétine et une cigarette. Une suçoterie plastifiée pour Lily-Rose, sa fille, 2 ans, et du tabac roulé dans le même papier brun que celui qu'utilise Johnny Depp, 38 ans, son «amoureux». Deux emblèmes brandis d'un bonheur dans la maternité et d'une félicité sentimentale portés aux nues par Vanessa Paradis. Laquelle paraît toute disposée à immoler sur l'autel de sa béatitude privée ses 4 albums, ses 5 films, son taxi jaune, ses pygmalions-chanson (Gainsbourg, Kravitz, etc.), sa cage redorée par Chanel, ses partenaires-cinéma (Crémer, Depardieu, Delon, Belmondo, Auteuil) tous blanchis sous le harnais comme pour mieux mettre en exergue sa précocité, et aussi les haines suscitées par son sex-appeal lycéen et les honneurs rendus à sa voix de mimi-pinson, plus typée et plus tenue qu'imaginé, et à son jeu d'oisillon multicolore, plus profond et plus grave qu'espéré. Très fille, elle dit: «Les liens du sang, l'amour qu'on vit, c'est bien plus important que les choses qu'on fait. Il n'y a pas photo entre élever un enfant et les œuvres qu'on peut laisser derrière soi.» Avant-concert à Bordeaux. Elle est en liquette pendante et en pantalon flou, comme un écho aux trimardeurs à la Kerouac, aux tournées des années 70 en «magic bus». Pas de maquillage, de beaux cernes, des cheveux qui mériteraient de reblondir au soleil, et ces petites quenottes de la chance qu'elle partage avec Yannick Noah, comme bien d'autres choses: la générosité mais en moins grandiose, le charisme mais en moins tonitruant, le sens de la tribu mais en moins africain. Dans les couloirs, il y a Johnny Depp, son chapeau d'Indien Cherokee, son tee-shirt Che Guevara, ses tatouages en biceps, les bordeaux qu'il déguste avant d'en emplir sa cave, et leur fille qu'il promène de la loge au catering. Ils sont ensemble depuis trois ans. Dans son dernier album où, naïvement, sincèrement, l'interprète émancipée a mis beaucoup d'elle, paroles, musiques, et affection, elle lui a écrit ça: «J'ai fini d'me chercher/Depuis qu'j't'ai trouvé/La meilleure personne en moi/Au fond c'est toujours toi/Mon âme, mon amour, ma foi/Les anges se passeront de toi/Reste encore au creux de moi/Cinq minutes jusqu'à l'infini.» Rencontre à l'hôtel Coste. Discussion, rires, «jamais de drague» car elle déteste. Amitié ancienne qui vire au coup de foudre. Vite, elle se retrouve enceinte, elle qui a toujours rêvé d'une maternité qui enterrerait sa splendeur de baby doll et qui déclarait déjà voici des années: «J'adore les enfants, ils sont beaux, honnêtes, ils sentent bon.» Grossesse discrète, il boxe quelques paparazzi. Hôpital Américain de Neuilly, pas de péridurale, 3,4 kilos. Et l'émerveillement recommencé des nouveaux parents. Paradis-Depp. Un parfait couple pour midinettes dont la vérité finit par se dérober devant l'afflux de poncifs. Allons-y! D'abord, l'attirance des contraires. Angelote pâle et blonde face au bad boy suicidaire et talentueux. Elle, fille aînée fusionnelle de parents aimants. Lui, dernier d'un couple qui ne cesse de déménager, de s'engueuler, et qui divorce quand il est adolescent. Elle, chopée par les douaniers pour trois misérables grammes de shit, qui plaide pour la libéralisation des drogues douces, mais en bémol, soucieuse de protection de l'enfance, surtout depuis Lily-R. Lui, alcoolo et défoncé à 16 ans et qui désormais collectionne les grands crus. Elle, actrice étonnante mais qui, passé le choc de Noce blanche où la starlette se métamorphosait en élève paumée et junkie, a préféré des films rassurants avec des partenaires protecteurs. Lui, acteur majeur aux choix célébrés: Tim Burton, Kusturica, et le «Dead Man» de Jarmusch. Maintenant, passons aux points communs. Ils ont connu méprise et mépris. Elle comme lolita adorée des barbons et détestée de ses contemporaines. Lui comme héros positif de séries télé quand il aspirait au tragique du cinéma d'auteur. Ils savent aussi le succès trop tôt venu et le blues des gâtés de la vie. Elle affronte des haines incompréhensibles, sèche des larmes secrètes, se referme sur des douleurs inavouées, faisant toujours brave figure, redevenant sans cesse cette «fée qui rend les gens heureux» que décrivait Patrice Leconte, sorte d'Amélie Poulain en sucre candi, à égale distance de la candeur et du cynisme. Lui fabrique des bombes artisanales, détruit des chambres de palace ou aime à se pendre dans le vide depuis le faîte des gratte-ciel. Elle non plus, n'a pas le vertige, et c'est pourquoi on l'imagine consolatrice maternant son désespéré, équilibrée rattrapant son acrobate en bord de précipice, petite chose très forte apaisant les tourments de l'autodestructeur, de celui qui s'entaillait les tatouages quand Winona Ryder le quittait ou qui, avec Kate Moss, s'inscrivait à l'hôtel sous les noms de Mr et Mme Satan. Est-ce ainsi? Est-ce autrement? Peut-être échangent-ils simplement leurs désirs transatlantiques? Le goût de Depp pour le «Paris est une fête» des Hemingway d'aujourd'hui va avec la francité revendiquée de Paradis, sa crainte de l'euro et sa célébration de «la bouffe, l'architecture, les petits villages, la baguette, le fromage, le vin, même les gens ronchons qui sont plus vrais que ces Américains toujours souriants». Elle célèbre Marilyn, il lui présente Brando. Il commence à offrir des tableaux à leur fille, elle aime les femmes de Klimt, leurs boucles d'or, leurs chamarrures, leur rayonnement. Elle pense qu'elle a trouvé sa moitié d'orange, que chacun est en recherche «d'un être qui lui correspond» et que pour elle c'est fait. Elle dit «ne pas aimer les choses définitives, figées, absolues, sauf en amour». Avec une intensité de tigresse, elle affirme que «la fidélité, y a intérêt». Elle admet que «personne ne peut savoir si c'est pour toujours», mais elle y croit mordicus. Inutile de lui faire valoir le tourbillon de la vie, le maelström des riches et célèbres, les éjections à répétition des people et des autres. Elle a cette chance d'être totalement dans ce qu'elle fait, dans ce qu'elle vit, de refuser le doute, le ricanement. Aux désabusés du sentiment, elle oppose la longévité du couple parental que, pourtant, beaucoup opposait. Père descendant d'une ouvrière de chez Renault, d'un mineur de fond, qui a lavé des carreaux avant de monter une fabrique de fausses poutres en polyuréthane. Mère fille de médecin, excellente élève. Avec Depp, elle veut élever leur fille comme elle le fut, dans l'écoute et le dialogue. Elle tient à partager ses angoisses devant l'école qui vient et qui, parfois, «est dure envers les enfants de gens connus». Elle qui ne vote pas mais penche mollement vers l'écologie, rêve d'une vie tribale, d'une autarcie douce où le quotidien serait léger, campagnard, harmonieux. Surtout, elle refuse d'imaginer qu'un jour, elle et Depp, ne hanteront plus les brocantes, qu'elle ne lui fera plus admirer ses arc-en-ciel préférés. Qu'elle ne lui cuisinera plus de tomates farcies.